Le poids mort

Profil

Le poids mort participe peu ou pas aux actions de l’office de tourisme. Il est majoritairement présent pour critiquer, voire s’opposer.

Les différentes catégories du « poids mort »

 

Le rien : le prestataire inexistant, que vous ne connaissez pas, qui ne fait rien, ne dit rien ! c’est le partenaire inutile !

 

Le boulet : est motivé mais envahissant et propose des idées totalement loufoques.

 

Le retro : souvent, en place dans son activité et sur le territoire depuis longtemps (plusieurs générations). A chaque proposition, sa réaction est toujours la même « on a toujours fait comme ça et ça marche pourquoi changer ? », ou alors « on a déjà essayé, et ça n’a pas marché »

 

Le non collaboratif : il travaille seul et n’a aucune envie de s’investir dans des actions collectives. « moi je travaille tout seul et je suis très bien comme ça ».

 

Le râleur : participatif, mais a souvent des revendications et/ou idées fixes qu’il expose lors de chaque réunion ou évènement : « pourquoi mon établissement est mal signalé ? ». « pourquoi faut-il encaisser la taxe de séjour ? »

 

Le vérificateur : a toujours besoin de contrôler ce qui est fait. En général, il pense que l’office de tourisme n’a pas un traitement égalitaire de tous les prestataires du territoire.

 

Le profiteur : veut tout de l’OT mais ne donne rien en échange. Passe son temps à roder de manière relativement malveillante.

 

L’opposant systématique : il s’oppose en permanence à tout ce que propose l’office de tourisme, même lorsque vous avancez des arguments efficaces et indéniables.

 

L’opposant politique : il trouve dans l’office de tourisme un terrain pour exister politiquement, s’opposer à une équipe d’élus locaux ou professionnels en place. Il refuse et/ou critique toute proposition de façon

quasi systématique.


Impact sur la vie de l’office de tourisme

En général, les poids morts demandent beaucoup de temps et d’énergie pour traiter leurs demandes ou leurs revendications. Ils peuvent monopoliser la discussion d’une réunion autour de leur position sans rien faire avancer.

 

Et malgré beaucoup de temps consacré à faire évoluer, ils sont très peu nombreux à devenir plus participatifs.

Voyez-vous un intérêt à vous investir ?


Quelle stratégie adopter avec les « poids morts »

 

C’est la règle des 80/20. Il faut éviter qu’ils aient un effet « contagieux » sur l’ensemble des prestataires, et donc les contenir au maximum.

Par contre, il est souvent vain de penser que l’on va pouvoir motiver un prestataire qui est en opposition permanente.

Il faut apprendre à vivre avec, à ne pas s’épuiser, en quelque sorte gérer l’opposition…